16 juin 2006

FACfr48f.HOP HOP HOP HOPE

///Work.in.Progress?///


Sommes-nous le souvenir ?
Petit à petit la migration s’opère, tranquille, laborieuse, sereine, comme sur des rails, presque (non, non, pas ces rails-là). Dans mes labyrinthes, dans ma vie. En vrai / en faux. In vitro / in vivo. Faudrait moins de musique et plus de jolies filles. Plus de peinture, de cinéma, de littérature ; mais ces domaines sont trop chers à mon cœur, trop "sérieux" [in a manner of speaking]. J’ai peut-être déjà une douzaine de notes prêtes sur ces divers sujets, sur des œuvres, des courants ou des artistes que j’aime ou que je déteste. Mais ce n’est pas comme la musique, les zanimos poilus et les filles à poil[s] ou encore l’actualité anecdotique du moment : je n’arrive pas à finaliser ; ou plus précisément ça ne me satisfait pas, jamais ; ou alors seulement temporairement. Je prends ça trop au "sérieux", je me prends trop au sérieux, et ça je le vis mal. Je retouche sans cesse, c’est pénible. C’en est désolant. Boulesque, même. Je me sens mal sans second degré, sans dérision. Je veux continuer à croire éternellement que l'on peut rire de tout, c'est pour moi du domaine de l'hygiène.
Et puis [de l'autre côté du miroir] il y a la campagne, le soleil, la douceur de Vivre [influences [?] de ma chérie, de mon âge, de mon quartier crasseux, de ma lassitude à l’égard de bien des choses, l’irruption du bienheureux et rural filou en contrepoint, dernièrement…] mes souvenirs en forme de réminiscences sensuelles / sensorielles / sensationnelles, envie[s] de Bretagne, de Champagne, de Saintes, de Rémuzat, de Pays-Bas, d’océan[s].
Waiting for the Siren’s Call in the Ocean Rain. Enfin pour le moment je suis plus krafty qu’autre chose, et je ne vais tout de même pas m’en plaindre, il s’agirait de ne pas cracher dans la soupe [sound system]. Même si I'm Waiting for the Man [26$ in my hand] un petit peu en ce moment, aussi.


Sommes nous de connivence ?
Alors donc, il faudrait régurgiter, jouer avec son caca comme pleins de bloguleux-exhibitionnistes ? Mouais, bof...
J'ai commandé décommandé de mes yeux la Prunelle, 2005 pas cool du tout, du tout. Encore le droit à l'horreur l'erreur, une fausse thérapie [fausseté, rapine] mais c'était la dernière fois. Promis [à moi-même]. Crashée.

Exorciser, me réapproprier mes cartographies, du tendre, du fantasme et du réel, les nettoyer des scories. Ne pas saloper à nouveau après avoir passé le balai, tout de même ! Note pour plus tard : aller au Portugal, aussi (c'est le balai qui m'y a fait penser, ha ha !). 11YearsOfStatic, le droit à l'erreur ça suffit. Comme beaucoup d’autres bloguleux je suppose, j’écris pour moi, presque uniquement, mais le fait de jouer à la mise en perspective on-line, le regard d’autrui [ô truies...] ça me pousse au derche, ça fait parfois se concrétiser les choses d’elles-mêmes, dans la [prise de] décision de leur [accorder une] existence propre, dans leur énergie [haine = erre, git] objectale, alchimie, synergie qui s'opère, en moi et en dehors de moi, autour de moi et parfois plus loin, voire très loin.

Approche heideggérienne du blog. Non, pas Heidegger, non… Bashung plutôt. Je suis trop bashunguien, voilà c’est ça. Pas au niveau talent, hein, c’est pas ce que je veux dire, pas du tout. Plutôt rapport au caractère, à l’arôme, à l’ambiance ; et puis bien plus prosaïquement c’est rapport à mon passé. Celui d'avant. Le [majestueux] Lac d'Indifférence.


Sommes-nous des gonzesses ?
L’oublier, juste l’oublier. S'étendre et ne plus [l’] entendre, comme l’un des trois petits singes, devenir égoïste, comme Wlfrd en a si bien parlé lui aussi en son temps [archives avril - juillet 2005 environ], être beaucoup plus parcimonieux avec le respect que j’accorde aux autres aussi, bien sûr. Ton blog m’a tellement aidé, Wil, sincèrement. Sans que l’on ne se revoit «en vrai» une seule fois… Si c’est pas du sujet de philo[xera] ça !

Lea01

Perdu des choses en chemin, du temps, des gens, pas mal de temps, pas mal de gens... et alors ? Postulat : il faut savoir donner pour recevoir, perdre un peu pour gagner plus, ça s’appelle de l’investissement, quand on a le cerveau tourné comme un sac à merde [j’en ai croisé pas mal récemment dans ma vie, de ces gens-là ; je les ai perdus eux aussi, et je ne les regrette pas, oh non bien sûr : ils m’ont ouvert le cul, puis ensuite les yeux… merci tout de même]. Je fais ma micro-crise mystique, je vais retourner parler aux arbres, aux chats, aux gens.

[Et aller de l’avant. "En avant la zizique". En avant. En navrant. Enivrant. Faut y aller. Allons-y, Alonso. Alité à l'idée d'aller, hâlé sous les alizés, à l'aise dans les allées d'azalées. Alizée Hallyday Holiday Olida Au Lido Dalida Derrida.]


Allez, une Heineken bien méritée, et un p’tit coup d’Ecrits Politiques. Bière et orfèvrerie pop, c'est bonheur. Faut bien que je compense, j'aime pas le futbol. Et Fuck la vie des morts. L'avis des morts-vivants. Des trucs d'avant.

Bonne nuitée, fantômes, gens, animos et [choses à venir]. Et Sophie Davant aussi, tiens, tant qu'à faire.


///ForEver,Now///



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ben mon lapin, faut pas s'mettre la rate au court bouillon ça com' !! mais t'as raison, écrit. Ecrit comme ça vient, écrit comme ça sort, écrit comme on crie (bon, elle est facile celle-là, mais tellement vraie..) Et si t'as des envies bucoliques et que tu passes par chez oim, saches que même si je ne suis pas du tout porté sur la picole, j'ai toujurs de la bière au frais !! Et pis, j'taquine en cuisine. Alors si l'exode rural t'appelle, réponds lui et vient te ressourcer... Moi, j'aime bien c'que t'écrit et pis arrête de trop chiader tes textes, fais comme moi : ponds et laisse aux autres le soin de juger... Avant d'être gentiment diffusé par ta personne et celle de la cousine, j'écrivais pour moi, presque tristement. Et depuis, j'me découvre une petite plume, voire même un embryon de talent et certaines personnes aiment. Alors je continue.. Courage ô homme des villes !!